La Zürcher Kantonalbank signe à nouveau un excellent résultat semestriel

Communiqué de presse du 30 août 2024

A CHF 689 millions, le bénéfice consolidé avant impôts reste sur la lancée de 2023, année déjà exceptionnelle (CHF 681 millions)
En comparaison annuelle, le produit des prestations de service et des commissions a progressé de 7,1% pour s’établir à CHF 509 millions. Comme anticipé, le produit net des intérêts n’a pas atteint le niveau exceptionnel de l’année précédente
Les actifs clients augmentent de 8,4% à CHF 488,7 milliards, notamment grâce à l’afflux net d’argent frais significatif de CHF 10,0 milliards
La banque bénéficie d’une solide capitalisation, avec des ratios nettement supérieurs aux exigences minimales réglementaires
La notation AAA de la Zürcher Kantonalbank a de nouveau été confirmée

Malgré des conditions difficiles, la Zürcher Kantonalbank a de nouveau clôturé le semestre sur un résultat réjouissant. Le bénéfice consolidé avant impôts s’établit à CHF 689 millions (année précédente: CHF 681 millions). Après son premier assujettissement à l’impôt minimal des multinationales de l’OCDE, la banque affiche un bénéfice consolidé après impôts de CHF 601 millions (année précédente¹: CHF 677 millions). «Après une année 2023 exceptionnelle, nous avons encore réalisé un excellent résultat au premier semestre 2024, et j’en suis ravi. Cela prouve que nous sommes en bonne voie et que nous renforçons constamment notre position de leader dans l’espace économique zurichois. Notre structure de revenus diversifiée et stable a de nouveau fait ses preuves», se félicite Urs Baumann, CEO de la Zürcher Kantonalbank.

Au premier semestre 2024, la banque a réalisé un produit d’exploitation de CHF 1560 millions (année précédente: CHF 1687 millions), auquel tous les principaux piliers de revenus ont contribué. Les opérations d’intérêt, principal pilier de revenus de la banque, ont généré un produit net des intérêts de CHF 858 millions (année précédente: CHF 946 millions). La bonne performance de l’année précédente avait résulté de facteurs exceptionnels non récurrents. Outre le retour à un environnement de taux favorable, la banque a profité du fait que la réaffectation de fonds de la clientèle au profit d’opportunités de placement plus rentables a été plus lente que prévu.

^{(1 Si l’impôt minimal de l’OCDE avait été appliqué dès 2023, la charge fiscale aurait atteint quelque CHF 111 millions, ce qui aurait abaissé le bénéfice consolidé à CHF 570 millions.)}

L’environnement de marché propice stimule les placements

Les prestations de service et les commissions, deuxième pilier de revenus de la banque, ont connu une évolution particulièrement réjouissante: le revenu généré a progressé de 7,1%, atteignant CHF 509 millions (année précédente: CHF 475 millions), et a plus que compensé la baisse de recettes liée au lancement de l’offre bancaire gratuite ZKB Banking. Cette augmentation est largement due aux commissions générées par les opérations sur titres et de placement (CHF 557 millions), activités qui ont progressé de 9,4% par rapport à l’année précédente. Les actifs clients s’élèvent à CHF 488,7 milliards, en hausse d’environ CHF 37,9 milliards depuis le début de l’année. Y ont contribué d’une part l’évolution positive du marché (cours, taux d’intérêt et monnaies) à hauteur de CHF 24,1 milliards, et d’autre part l’afflux net d’argent frais toujours réjouissant qui se monte à CHF 10,0 milliards. Au premier semestre 2024, la Zürcher Kantonalbank a gagné plus de 28 000 nouveaux clients, notamment grâce à ZKB Banking, son offre bancaire gratuite.

Troisième pilier de revenus, les activités de négoce ont dégagé un résultat de CHF 177 millions, montant inférieur au niveau exceptionnel de l’année précédente (CHF 252 millions), comme anticipé. Ce résultat reflète un premier semestre 2024 pauvre en impulsions.

Investissements ciblés dans la croissance et l’innovation

Au premier semestre, les charges d’exploitation s’élèvent à CHF 859 millions, soit CHF 41 millions ou 5,0% de plus que l’année précédente. Cette augmentation reflète le regain d’investissements planifiés dans la croissance et l’innovation. Les charges de personnel ont augmenté de 3,0% à CHF 612 millions, en raison d’une hausse des effectifs. Par rapport au 30 juin 2023, l’effectif a progressé de 315 ETP à 5652 ETP après pondération du temps partiel. La hausse des charges d’exploitation (+10,3%) reflète l’augmentation des coûts de maintenance et des licences, mais également l’élargissement des espaces de travail pour accueillir les nouveaux collaborateurs. Le ratio coûts/revenus (CIR) s’établit à 54,7%, marquant un retour à la normale (année précédente: 48,7%). Le CIR se situe toujours en dessous de la fourchette cible.

Correctifs de valeurs rétrospectifs et baisse des amortissements

Les correctifs de valeurs sur les participations et les amortissements sur les immobilisations corporelles et valeurs immatérielles ont baissé de CHF 11 millions (-25,9%) par rapport à l’année précédente et s’établissent à CHF 32 millions. Ce recul est essentiellement dû au fait que l’amortissement de goodwill de la participation Swisscanto, qui se montait à CHF 8 millions et qui a pris fin en 2023. La rubrique variations des provisions, autres correctifs de valeur et pertes fait état d’une dissolution nette de CHF 10 millions (année précédente: dissolution nette de CHF 5 millions). Celle-ci est largement déterminée par les dissolutions nettes de provisions pour risques de défaillance hors bilan à hauteur de CHF 12 millions.

Un résultat semestriel réjouissant

Au premier semestre 2024, la banque réalise un bénéfice consolidé avant impôts de CHF 689 millions. Cela correspond à une augmentation de CHF 8 millions ou 1,2% par rapport à l’année précédente, sachant que des provisions supplémentaires pour risques bancaires généraux avaient été constituées à hauteur de CHF 150 millions au premier semestre 2023. En 2024, l’impôt minimal de l’OCDE est appliqué pour la première fois. Par conséquent, la charge fiscale du premier semestre 2024, de CHF 88 millions, est nettement supérieure à celle de l’an passé (CHF 4 millions). Le bénéfice consolidé après impôts s’élève pour le premier semestre 2024 à CHF 601 millions (année précédente¹: CHF 677 millions). Le rendement des fonds propres s’établit à 8,6%, contre 10,4% l’année précédente.

Bilan stable

Le total du bilan et sa structure restent stables. La robustesse du marché immobilier constitue un facteur positif majeur dans l’espace économique zurichois, ce qui se reflète dans le portefeuille hypothécaire. Celui-ci a progressé de 2,2% depuis la fin de l’année 2023 pour s’établir à CHF 103,1 milliards. Dans ce domaine, la Zürcher Kantonalbank reste très exigeante concernant la qualité des emprunteurs et les biens immobiliers financés. Au passif du bilan, les dépôts de la clientèle ont légèrement augmenté, passant de CHF 101,5 milliards à CHF 102,3 milliards.

Une solide capitalisation et d’abondantes liquidités

Avec une capacité totale d'absorption de pertes (Total Loss Absorbing Capacity ou ratio TLAC) fondée sur le risque de 26,0% au 30 juin 2024 (année précédente: 23,9%), la Zürcher Kantonalbank est extrêmement bien capitalisée. La part de fonds propres, basée sur le risque, incluse dans le ratio TLAC («going-concern», soit «en continuité d’exploitation») s’élève à 18,0% au 30 juin 2024. Elle est inchangée par rapport au 30 juin 2023 et dépasse largement l’exigence de fonds propres actuellement fixée à 13,8%.

Le taux d’endettement TLAC progresse de 8,2% à 9,4%. Le taux d’endettement «going-concern» de 6,6% (année précédente: 6,2%) est aussi supérieur à l’exigence de 4,5%.

En termes de liquidités, la banque est également très solide. Le ratio de liquidité à court terme (LCR) s’élève à 146% à la mi-2024 (année précédente: 147%).

La Zürcher Kantonalbank reste notée AAA par les agences de notation Fitch et Standard & Poor’s et Aaa par Moody’s. Sans tenir compte d’un éventuel soutien de l’Etat, la banque compte aussi parmi les banques universelles les plus sûres au monde, avec sa notation «stand-alone» aa- (Standard & Poor’s).

Perspectives

«En 2024, la banque ne dégagera pas un produit d’intérêts aussi élevé que l’année précédente. Mais je suis sûr que nous réaliserons un bon résultat. Et pour cause: grâce à notre stratégie de croissance dans le Private Banking, les affaires avec la clientèle d'entreprises ainsi que par le biais de la gestion de fortune, nous sommes très bien positionnés malgré le retour à des taux d'intérêt normaux», explique le CEO Urs Baumann.